
Ce cri pessimiste de détresse urbaine retrace en images très expressionnistes l'errance d'un homme tourmenté dans la ville portuaire d'Anvers, qui ne rencontre de compréhension qu'auprès d'un orphelin et de deux femmes sans illusions.

Les mouettes meurent au port est le premier film belge à faire partie de la compétition officielle du festival de Cannes.
Ce cri pessimiste de détresse urbaine, soutenu musicalement par la partition de Jack Sels et Max Damasse, dépeint, dans un noir et blanc très expressionniste, les errances d'un homme tourmenté (Julien Schoenaerts) dans la ville portuaire et cosmopolite d'Anvers. Il ne rencontre de compréhension qu'auprès d'un orphelin et de deux femmes sans illusions. Héritages du réalisme poétique du cinéma français d'avant-guerre, il émane de ce mélange de drame étouffant et de thriller une force expressive singulière. Les images de terrains industriels déserts, de docks abandonnés, de quartiers blafards et miséreux et de grands bâtiments modernes et impersonnels sont symboliquement bien utilisées.
