Henri Stock réalise un portrait impressionniste de sa ville natale, Ostende. Le film est divisé en plusieurs chapitres visuels, tels que le port, le vent, les vagues écumantes, les dunes et la pluie. Le regard est mené à travers des impressions sensuelles dans lesquelles la lumière, les compositions, les textures et les rythmes de l'eau, du sable et des vagues deviennent des éléments filmiques. La cinématographie est déchargée de sa fonction narrative et libère une réalité cinématographique.
« D’éphémères, fugitives beautés auxquelles la condensation du cinéma impose le rythme vivant de la danse. Une vague qui se retire peut laisser des rides sur le sable, mais le vent viendra tracer de nouvelles complications géométriques. Ces formes, Storck les enregistre comme un moment d’extrême tension, lorsque le vent contraint une nouvelle figure à se substituer à l’ancienne. »
Oswell Blakeston
